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Ieki D. Kitaike-D.
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Ieki D. Kitaike-D.
Ieki D. Kitaike-D.
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Age : 23
Date d'inscription : 22/05/2017
Véhicule : Toyota GT86 2014
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Lun 22 Mai - 20:54
Ieki Dean Kitaike - Durham
29 ans ✖ Homme ✖ Copper ✖ Flic, obvioulsy ✖ Hétérosexuelle ✖ Toyota GT86 2014

Questionnaire

– Musique préférée ✖ Muse; Isolated System j'trouve qu'elle se marie un peu avec toutes les situations, si tu fais la gueule, si tu fais un trajet relou, si tu veux faire genre t'es dans un moment drama.

– Série préférée ✖ Riverdale, même si le cliffhanger de fin m'a foutu les nerfs.

– Animal préféré ✖ Même si, à cause de mes horaires j'ai pas le temps de m'occuper d'une bête, j'adore les cabots. Petit j'avais un pitbull que j'avais surnommé cactus, ce con m'a toujours fait marrer.

– Série ou Film ✖ Série bien sûr, un film, j'ai pas le temps de m'attacher aux persos, donc ça nique un peu tout.

– Copper ou Criminel ✖ Pas vraiment le choix de répondre Copper, vu que ce sont mes collègues..

– Compétences ✖ Utilisation d'armes à feu, conduite avancée, désarmement et self défense, 'fin la plupart des trucs de base chez les flics. Puis après mon service militaire j'ai commencé à faire de la boxe sur mes heures de temps libre. Du coup, je suis endurant et je peux te retourner la tronche.

– Crew ✖ C'est une longue histoire. Mais pour faire simple, je suis jamais étiqueté à un crew bien longtemps vu qu'ils finissent souvent derrière les barreaux avant que j'en fasse officiellement partie.
Physique ✖ Caractère
Un mètre 91, pour 88 kilos, je ne suis pas un poids léger, encore un poids mouche, comme il dirait à la boxe. Non, moi, je suis dans la catégorie poids lourds. Je ne suis pas taillé comme une crevette, mais je ne suis pas non plus la montagne de muscle auquel on s’attend généralement. On peut apercevoir quelques abdos dessinés sur mon buste, mes pectoraux sont bien formés et mes bras sont un peu plus large épais que la moyenne. Si on y repense bien, je doute que ce soit vraiment mon buste qui vous intrigue le plus, et surtout auquel vont penser le plus, la première fois que vous me voyez. Nan, ce truc-là, c’est très certainement mes cheveux.

A la base, ça partait d’un pari à la con, puis, c’est vite devenu une bonne couverture pour l’infiltration. C’est clair que ça passe mieux que de se trimballer avec une stupide perruque sur la tête. Puis les mecs ont dû se dire qu’un asiatique ne pouvait pas être flic, et que pire encore, avec mes yeux légèrement en amande, j’aurais du mal à conduire droit. Grave erreur de jugement. Le premier s’en est mordu les doigts, le deuxième a pleuré sa maman, parce qu’il a fini sans un sou, et que les flics ont fini par le choper. Et le pire, c’est qu’à quelques minutes d’écart, il me voyait rentrer par la porte principale dans le comico quand ses parents le ressortaient de cellule.

Si on oublie mes cheveux néons, et mon corps asymétrique, on peut parler de l’encre qui a coulé sur ma peau. Même entre le tatouage avec la date de naissance de ma fille en chiffres romains gravé sur mon avant-bras droit et l’oiseau qui prend son envol sur son compère, on ne peut toujours pas dire que j’ai passé beaucoup de temps au salon de tatouage. En réalité je dois admettre que l’idée d’y retourner me rebute un peu. Les deux fois où je m’y suis rendu, j’étais en compagnie de Cheryl, et l’idée d’y aller sans elle me met un peu mal à l’aise. Comme un sentiment de manque.

Si on parlait un peu de mon style vestimentaire. Même s’il n’a pas vraiment de définition, je le trouve cool, ça peut passer du t-shirt geek, à un simple polo gris, ou même à une chemise à carreau, mais le haut est constamment accompagné d’un jean. Je préfère pas parler de mon uniforme de police que je n’utilise jamais, je suis constamment habillé en civil, à la limite, j’ai un petit brassard avec l’inscription NYC. Enfin, encore une fois, un peu comme tout le monde.
Depuis qu’elle a disparue dans sa chambre d’hôpital, que ses battements se s’estomper pour laisser place à un silence pesant, j’ai cet air morose qui a fini par remplacer le sourire idiot que j’affichais constamment en rentrant à la maison. Lorsque je suis avec des personnes que je suis obligé de côtoyer, ou avec ma fille je mets ce masque que seul ceux qui vivent un drame portent. Celui qui te fais passer pour une personne souriante, celle qui garde espoir et qui a fait son deuil. Malgré que cela fait déjà un an, je passe toujours des nuits à déambuler dans la maison en espérant la voir dans l’encadrure de la porte, me dire que tout va bien, qu’elle est de retour et qu’elle ne repartira jamais, mais je sais bien que ça n’arrivera jamais. Les divers réveils en sursaut que j’ai fait, en tapotant le côté adjacent au mien, me l’on bien fait comprendre.

Je ne peux pas dire si un jour j’arrêterais de penser à elle, ou même si j’arriverais à reprendre ma vie en main, pour tenter d’éprouver de nouveaux des sentiments pour quelqu’un. Louise a été plus touchée que moi, petite, mais au fur et à mesure elle a pris conscience des choses et à accepter qu’elle ne retrouverait jamais sa mère. Ma fille est une battante, pas comme son idiot de père. Je ne suis pourtant pas le genre de personne qui accepte la défaite aussi facilement. L’adversité, c’est une nouvelle marche à gravir chaque jour. Mes années collège me l’ont appris, lorsqu’on vous insulte par rapport à vos origines, alors que vous ne leurs avez jamais rien demandé, vous vous sentez mal. Et puis vous faites face à l’adversité, vous répliquez, d’abord par des mots, et puis par des coups. Certains réussissent leur rébellion et comme moi, ne finissent par ne plus avoir d’ennuis avec les gamins, d’autres au contraire finissent par se faire écraser par leurs opposants.

L’armée a été un des plus choix dans ma vie, quand tu t’y engage, tu sais que quand tu en sortiras, tu seras changé, et même si j’ai gardé mon stupide sourire, et mes blagues idiotes, je suis devenu plus sérieux, plus mature et droit dans mes bottes. On pourrait penser que ces années nous endurcissent au point de vous faire avoir un cœur de pierre, prêt à tout supporté, mais ça ne marche pas ainsi. En réalité, ça marche en sens contraire. Les années nous affaiblissent pour la plupart lorsqu’on retrouve nos proches. Quand ça fait plus de deux ans que tu ne les as pas vu, et que tu viens d’endurer pendant plusieurs années le fait de voir des visages familiers seulement parce que tu partages les mêmes douches et la même chambre, tu t’accroche fermement à ce qu’il te reste de ta vie civile. Je suis discipliné, mais pas idiot pour autant. J’aime avoir mon mot à dire, et s’il le faut je me battrais pour l’avoir. Mon patron a déjà plusieurs fois eu mon retour sur ses choix douteux et a vite compris que j’étais une forte-tête. De plus, je ne mâche pas mes mots. Pas la peine de tourner autour du pot pendant cinq ans, s’il faut dire les choses, il faut le dire, point barre.

J’ai un langage aussi fleuri que ton jardin, et oui, ce n’est pas le bon exemple pour ma fille. Mais est-ce que vous connaissez beaucoup de personnes qui ne prononcent aucuns gros mots devant leurs jolies petites têtes blondes ? Personnellement, aucune. Mon grand-père par pur exemple jurait à tout bout de champs, on aurait dit que c’était une ponctuation dans son langage. Ma mère avait beau lui dire que ce qu’il disait était pénible, il n’a jamais lâché le morceau. Enfin bref, tout ça pour dire que je suis un mec normal, qui a ses mauvais jours comme les autres, qui est un brin impulsif, gamin sur les bords avec un langage qui défrise les tiffes de M-J, mais qui s’est rester sérieux quand le besoin y est, et répondre en conséquence.
Histoire
Cette odeur de gomme fumée dans l’air ambiante, je la renifle, les larmes aux yeux. C’est là que c’est arrivé. C’est là, que mon père est mort, y a de cela moins d’un an. Même avec mon mètre 91, mes 88 kilos, et mes 25 années derrière moi, j’ai lâché toutes les larmes de mon corps. Pour moi, c’était un peu comme si tout mon monde s’était écroulé autour de moi. Mon paternel, ça a toujours été mon modèle, mon rocher, celui sur lequel je pouvais me soutenir devant toutes les épreuves, c’est celui pour qui j’ai décidé de travailler dans les forces de l’ordre, pour suivre son exemple. On était souvent en désaccord, mais je l’aimais, je le respectais, c’était un con, comme tous les pères, qui souhaitait de tout son être que son morveux soit comme lui, droit dans ses bottes, et vers le bon chemin. Sur le bon chemin, oui, droit dans ses bottes, c’est ce que je croyais. Quand j’ai appris que l’accident l’avait touché, et qu’il ne s’en était pas sorti, les bottes se sont cassé la gueule, mes jambes ont quitté le navire, et en arrivant chez ma mère, j’avais la haine, de la rancœur, de la déception. Le « Je serais toujours là pour vous, tu sais. » est partit en fumé ce jour-là, comme si mon héros, mon modèle avait fini par se faire abattre par le super-méchant. Sauf que là, on est plus dans un comics.

Je me souviens pourtant de ces beaux jours, ceux où on allait tous au parc en famille, pour aller pique-niquer, de ces réveillons de Noël, où on invitait nos voisins à manger, même si c’étaient des gros cons, et qu’on ne les appréciait guère, c’était par principe. De toute manière, tout ça, c’est terminé, mon père s’est fait shooté par une voiture, et je ne peux rien y faire, les mecs qui étaient là, se sont tous fait cramé la gueule, ou mis en taule, donc la vengeance, même si elle n’aurait servi à rien est de toute manière impossible. Cette époque de mes dix ans, où je sortais encore de l’école primaire pour aller serrer mon père dans mes bras. Le collège, c’était une toute autre histoire, devoir prendre le bus, c’était une chose, ne pas voir celui qui m’a tenu dans ses bras depuis ma naissance, s’en était une autre. Ce n’était pas vraiment sa faute, mais il devait aller travailler, c’est pas comme s’il avait le choix, à l’époque. Puis, y a eu ce type, qui se foutait de ma gueule, parce que j’ai « Une gueule vachement normale, pour quelqu’un qui a un prénom de fabricant de chaussures » Les sonorités asiatiques, c’est vraiment cool. Je n’ai pas voulu envenimer les choses, pour ne pas perdre la fierté que mon père avait de moi. Au début. Puis, très vite, ses amis sont partis en vrilles, ils se sont tous foutu de ma gueule. Et, ça a dérapé. J’ai attrapé le premier à ma portée, et je lui écrasé la tronche contre le banc en béton. Impulsivité, bonjour. Doit bien y en avoir trois ou quatre autres de ses potes qui m’ont jeté au sol, et puis, ils m’ont un peu tabassé, rien de bien méchant, juste une côte fêlée, un œil ecchymosé, et aussi peut-être une arcade sourcilière en sang, mais rien de bien méchant, encore une fois. Puis bon, si on oublie la convocation chez la principale, les trois heures de colles, et le rapport d’incident pour violence aggravé, on va dire que j’ai plutôt bien réussi mon coup. Le type qui s’est pris le banc, lui par contre, c’est un autre cas. Il est allé à l’hosto, direct après, et son pif ressemble plus à un angle droit qu’à une courbe. Il pourra utiliser son nez comme une équerre. A la maison, par contre, j’ai été obligé de m’expliquer sérieusement, sur le pourquoi j’avais fait ça. Et là, j’ai regretté ce que j’avais fait. Mon père, avait perdu la confiance qu’il avait en moi.

Et puis, à force, plus je devenais grand, et sérieux, plus cette confiance revenait, mon paternel, avait compris depuis le début, que c’était ce que faisaient les garçons de mon âge. A cet âge-là, on ne voit la vie encore que par des coups de gueules, pour les demoiselles et des coups de boules pour les garçons, autant vous dire que ce n’était pas de tout repos tous les jours. A mes dix-huit piges, j’avais mes trois poils sur le menton, une bécane, comme à peu près tout le monde. Alors j’ai fait des conneries un peu plus grosses. Piquer un peu d’essence, ce n’est pas si compliqué, quand on y regarde bien. Juste un peu dégueulasse la première fois. Après, on s’y habitue. Je devais payer ma propre consommation de carburant, et sans travail, sans rien, ça devenait compliquer, alors il fallait bien que je trouve un moyen. Encore une fois, mes parents ont fini par être au courant. Je n’avais pas forcément la foi de rester dans cette maison, où un regard me disait tout ce que je voulais éviter d’entendre. Alors, j’ai été lâche, et j’ai quitté le foyer familial, et je me suis engagé pour mon service militaire, un peu d’ordre et de discipline ne m’aurait pas fait de mal. Malheureusement pour moi, vingt pourcent physique, quatre-vingt pourcent mental, j’ai eu du mal à l’assimiler, on peut se l’avouer, ce type qui se sert plus de ses poings que de sa tête, c’était moi. Mais tout ça, ça m’a entraîné, en ressortant, après plusieurs mois, j’étais devenu une montagne de muscles, je pouvais enchaîner plusieurs kilomètres de courses, sans finir en PLS. Et surtout, je m’étais assagi, j’avais mûri.

Vingt-et-un ans, pas une ride, mais une ferme attention de suivre les traces de mon paternel. Policier, le métier de mon père a toujours été une source d’angoisse pour ma mère, et moi, les soirs où il ne rentrait pas, on se faisait tous les scénarios possibles et imaginables. Tous ces matins, à lui dire au revoir, sans vraiment savoir si le soir, il serait présent pour le dîner. Mais malgré tout ça, j’ai voulu continuer ce que mon père avait commencé. Par contre, j’avais été clair à mon arrivé, pas question, que je me retrouve dans les papiers, ou même dans les bureaux. L’ordre et l’autorité n’étaient toujours pas devenus mes plus proches amis. Alors, j’ai demandé à être sur le terrain, m’immiscer dans les groupes pour les démantelés, un par un, je voulais faire ça. Ils ont fini par accepter. Et j’ai commencé à me teindre les cheveux, pour passer inaperçu, j’ai même mis des lentilles, qui, au début, me faisait passer pour un con, mais que très vite, tout le monde a fini par aimer, certains de mes collègues me regardaient comme un monstre de foire, d’autres se foutait juste de ma gueule, et puis y a ceux qui en avaient juste rien à carrer.

Et puis, il y eut Cheryl. Elle était devenue ma collègue, et soyons honnête, j’ai tout de suite voulu lui plaire. Puis, j’aimais ses manières, quand elle avait une idée dans la tête, elle l’avait pas autre part. D’ailleurs, elle m’aura bien fait galérer, cette femme n’était pas facile à avoir. Mais une fois que j’ai réussi à l’avoir, je l’ai gardé au plus près de moi. Je sais bien qu'une femme ne se possède pas, et qu'elle n'est pas un objet manipulable que l'on garde pour son propre bien. Mais je me rappelle encore de notre première rencontre, toutes les pics qu’on s’est envoyés, elle par rapport à mes cheveux qui, faisaient d’après elle « Néon vivant » et moi, je rétorquais sur sa façon d’être miss parfaite. Je ne sais pas si madame était sérieuse, mais moi, je prenais ça sur le ton de la rigolade, puis, elle a fini par accepter que je serais son compagnon de bord, et j’étais certainement mieux que les gras du bide qui me servent de collègues et qui ne bougent leurs culs de leurs sièges que pour aller acheter un café, et une boîte de donuts. Bon, en réalité, je doute que j’étais sa meilleure option, mais elle n’avait sûrement pas l’envie de se prendre la tête pour ça. Et puis, on peut dire tant mieux, notre job en commun nous a rapproché, alors, j’ai tenté de me faire passer pour l’homme parfait, mais je suis loin d’être parfait, et elle l’avait bien compris depuis le début. Malgré ça, elle m’a laissé une chance, et je l’ai saisi au bout de la… soixante-neuvième occasion, au moins. Elle aurait très bien pu laisser tomber, se dire que j’étais trop long à la détente, mais non, elle n’a pas lâché prise. On a fini par se mettre ensemble, même si au début, c’était le parcours du combattant pour ne pas se faire griller par nos supérieurs. Mais bon, quand on a eu respectivement 23 ans pour elle, et 24 ans pour moi, on a voulu voir un peu plus grand, on vivait déjà à mi-temps l’un chez l’autre. On avait déjà 2 ans et demi de vie commune, donc on a d’abord commencé par acheter un logement ensemble, en vendant nos appartements respectifs. Et puis, on a fini par décider d’avoir un enfant, on pensait être assez mature pour s’en occuper. Et puis Louise Kitaike-Durham était venue au monde. La petite grandissait vite, beaucoup trop vite, et bientôt, elle atteignit la barre des 2 ans. Beaucoup trop rapidement, se dirait-on. Avec le temps, Cheryl et moi avons trouvé de longs sujets de discussions auprès de cette perle qui nous était confiée. Par exemple, par ses boucles d’or qu’y trônaient fièrement sur sa tête et qui, ne provenait ni de sa mère, ni de moi-même. Quant au caractère elle a vite préféré s’adapter à mon comportement qu’à celui de sa mère. Moi j’étais le papa gâteau, celui qui disait oui à tout et qui passait mes matinées à regarder des dessins animés avec elle avant de l’emmener avec elle. Avec maman, c’était bien aussi, mais maman était un peu trop strict au goût de la petite fille. Au-delà de la glace après les cours une fois par semaine en été, maman, elle faisait attention à tout. Et Louise, ça l’a vite ennuyé de tout voir tout le temps contrôlé, alors une fois elle est venue me voir alors que je bricolais et ma gentiment demandé de dire à sa mère qu’elle était assez grande maintenant pour savoir quand manger des cookies. Alors j’ai ri, et je me suis senti obligé de soutenir Cheryl. La blondinette a vite compris que le chantage affectif marchait avec moi, mais elle a aussi compris que sa mère était aussi capable de me faire chanter de son côté.

Et puis, c’est ce qu’on pourrait appeler le drame. Au cours d’une intervention de routine, Cheryl fut renversé par un voyous. Même si à la base, cela semblait comme une simple bousculade, la brune est tombée au sol, sans être capable de se relever. Paralysée par un coup qui ne paraissait être rien. Elle se vidait de son sang sur la chaussée, avant qu’un habitant n’appelle les pompiers du haut de son appartement. Même pas il n’a osé sortir pour voir s’il pouvait lui être d’une quelconque aide. Lorsque j’ai appris ça, j’ai tout de suite voulu étrangler ce type, et le sale énergumène qui l’a envoyé au trépas. Pendant les quelques jours après le décès de Cheryl, Louise n’a pas cessé de me demander où était sa maman, pourquoi elle n’était toujours pas rentrée, et si c’était à cause d’elle qu’elle ne rentrait pas. Alors j’ai dû faire face à la triste réalité, et lui annoncer la mauvaise nouvelle. En utilisant un bel euphémisme. Je lui ai rappelé cet épisode de bob l’éponge où l’escargot finit couché sur le dos, avec des yeux en croix. Et je lui ai dit que contrairement à Gary, maman, elle ne rentrerait jamais. Mais que ce n’était pas sa faute, et qu’elle pouvait dormir sur ses deux oreilles. J’ai vu ses pupilles se dilater et ses yeux commencer à être embuer par les larmes. J’ai voulu rester fort pour elle, mais j’ai finalement craqué. Au bout d’une dizaine de minutes, elle a fini par se calmer, et a fini par demander des dessins animés. Enfin tous, sauf Bob l’éponge, parce que ça lui rappellerait maman, et que ça ne lui ferait pas plaisir pour le moment. Ce jour-là, j’ai vu ma fille grandir à nouveau, encore trop rapidement, et surtout pas dans de bonnes circonstances. Après un an de deuil, j’ai préféré éviter toute relation, par peur de souffrir, et aussi un peu pour que ma petite tête blonde ne soit pas désorientée. Elle par contre tente de plus en plus souvent de me pousser vers les femmes. C’est qu’elle me donnerait presque des conseils de dragues si ça continue.

OVER.
Yogi
Benjamin ✖ 16 ans ✖ Lawl ✖ ♥♥♥ ✖ Rin Matsuoka - Free! ✖ Andrew Garfield

Ieki D. Kitaike-D.
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